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Quatrième série de T.D

Notions de mécanique quantique

Orbitales Atomiques et Moléculaires

Modèle C.L.O.A - O.M

 

Exercice 1 :

Calculer les longueurs d'onde associées aux systèmes matériels suivants :

a) balle de revolver de 2 g lancée à 300 m/s

b) voiture de 2 t à 100 km/h

c) électron se déplaçant à 3 104 m/s

Formule de De Broglie :

l = h / p = h / m v

Constante de Planck : h = 6,63 10-34 J.s

  1. balle de revolver de 2 g lancée à 300 m/s
  2. p = 2 10-3 * 300 = 0,6 Kg.m.s-1

    l = h / p = 6,62 10-34 / 0,6 = 1,1 10-33 m

    Cette onde est totalement indécelable car sa longueur d'onde est beaucoup trop courte pour pouvoir être détectée expérimentalement.

    A l'échelle macroscopique les ondes de De Broglie sont totalement négligeables.

  3. voiture de 2 t à 100 km/h

    m = 2 103 Kg

    v = 100 103 / 3600 = 27,8 m s-1

    p = 2 103 * 27,8 = 55,6 Kg.m.s-1

    l = h / p = 6,62 10-34 / 55,6 = 1,2 10-35 m

    Cette onde est totalement indécelable car sa longueur d'onde est beaucoup trop courte pour pouvoir être détectée expérimentalement.

    A l'échelle macroscopique les ondes de De Broglie sont totalement négligeables.

  4. électron se déplaçant à 3 104 m/s

m = 9,1 10-31 Kg

p = 9,1 10-31 * 3 104 = 2,73 10-26 Kg.m.s-1

l = h / p = 6,62 10-34 / 2,73 10-26 = 2,4 10-8 m

Cette onde est tout à fait décelable expérimentalement.

A l'échelle des objets quantiques les ondes de De Broglie se manifestent expérimentalement (diffraction des électrons par les cristaux par exemple), on ne peut donc les ignorer et on doit absolument en tenir compte, c'est le but de la mécanique ondulatoire quantique.

Exercice 4 :

Inégalités de Heisenberg

Dx Dp > h / ( 2 p)

Dx Dv > h / ( 2 p m)

  • a) Si l'on suppose que le rayon de l'orbite de Bohr a0 = 0,529 A° est connu à 1% près, calculer DV incertitude sur la vitesse de l'électron de masse 9,1 10-31Kg. Conclusion ?
  • Dx / x = 0,1 % = 0,01

    Dx = 0,529 10-10 * 0 01 = 0,529 10-12 m

    Dv > h / ( 2 p m Dx )

    Dv > 6,62 10-34 / ( 2 * p * 9,31 10-31 * 0,529 10-12 ) = 2,1 108 m.s-1

    Cette incertitude sur la vitesse est énorme puisqu'elle est de l'ordre de grandeur de la plus grande vitesse existante, celle de la lumière dans le vide C = 3 108 m.s-1.

    Si on connaît avec précision la position de l'électron on ne sait rien sur sa vitesse ou son énergie. A l'échelle des objet quantique le principe de Heisenberg est incontournable.

  • b) Si l'on suppose que la position d'une bille de masse 1 g est connue au mm près, quelle est l'incertitude sur sa vitesse ? Conclusion ?

    Dx = 10-6 m

    Dv > h / ( 2 p m Dx )

    Dv > 6,62 10-34 / ( 2 * p * 10-3 * 10-6 ) = 10-25 m.s-1

    Cette incertitude sur la vitesse est infime, la vitesse est connue avec toute la précision voulue.

    A l'échelle macroscopique le principe d'Heisenberg ne joue aucun rôle.

    c) Un automobiliste féru de mécanique quantique à été pris par un radar à 120 Km/h au volant de sa voiture de 1500 Kg. Il invoque le principe d'incertitude d'Heisenberg pour contester le P.V. A-t-il raison ?

  • En une seconde le véhicule parcourt 33,33 m.

    Supposons donc que la position du véhicule soit connue a 30 m près.

    Dx = 30 m

    Dv > h / ( 2 p m Dx )

    Dv > 6,62 10-34 / ( 2 * p * 1500 * 30 ) = 2,34 10-39 m.s-1 = 8,4 10-39 Km.h-1

    Cette incertitude sur la vitesse est infime, la vitesse est donc connue avec toute la précision voulue.

    A l'échelle macroscopique le principe d'Heisenberg ne joue aucun rôle et notre automobiliste n'aura donc aucune chance d'échapper (sur ce seul motif quantique) a son P.V.

     

     

    Exercice 3 :

    On s’intéresse aux molécules O2 et S2.

    1. Donner un diagramme décrivant la molécule de dioxygène en utilisant l’approximation C.L.O.A (Combinaison Linéaire d’Orbitales Atomiques)

      Si on suppose que O2 est sans interactions sp.

      Si on suppose que O2 est avec interactions sp :

    2. Cette molécule est-elle Paramagnétique ou Diamagnétique ? Pourquoi ?

      Les deux diagrammes obtenus avec ou sans interactions sp montrent la présence de deux électrons célibataires.

      La molécule O2 est donc paramagnétique.

      Remarque :

      Les deux diagrammes (avec ou sans interactions sp) sont en fait très peu différents.

      Ordre des O.M :

      Sans interactions : s - s* - s - p p - p* p* - s*

      Avec interactions : s - s* - p p - s - p* p* - s*

      Pour que les deux types de remplissage conduisent à des différences notables il faut que le nombre d'électrons a placer dans les O.M soit compris entre 5 et 9.

      Parmi les molécules diatomiques homonucléaires seules B2 et C2 conduiront à des différences marquées selon le type de remplissage utilisé.

    3. Cela était-il prévisible par la théorie de Lewis ? Pourquoi ?

    Dans le modèle de Lewis les électrons sont toujours associés par paires, sauf bien entendu, s'ils sont en nombre impair.

     

     

    Il n'apparaît pas d'électrons célibataires dans le schéma de Lewis de O2 qui semble donc être diamagnétique.

     

    d)

    Pour la molécule S2 et les ions moléculaires correspondants ( S2+ ; S22+ ; S2- ; S22-) on trouve les résultats suivants pour les distances de liaisons S-S :

    d S-S (A°) 1,72 1,79 1,88 2 2,20

    Attribuer à chaque espèce sa longueur de liaison.

    S et O appartiennent à la même colonne de la classification périodique.

    Nous supposerons que les orbitales atomiques 3 d de S n'interviennent pas dans la formation des liaisons dans S2.

    Leurs orbitales atomiques sont donc similaires et le diagramme des orbitales moléculaires de S2 est semblable à celui de O2 établi précédemment.

    Nous avons vu plus haut que les diagrammes avec ou sans interaction conduiront aux même conclusions puisque seules les molécules Be2 et C2 conduisent à des différences notables. On sait d'autre part que O2 est en fait sans interactions sp à cause de l'écart énergétique important entre les niveaux 2s et 2p.

    Nous supposerons qu'il en est de même pour S2 et nous utiliserons donc le diagramme sans interactions sp.

     

    La configuration électronique de S2 peut s'écrire :

    s12 - s1*2 - s22 - p12 - p22 - p1*1 - p2*1 - s2*0

    Le dernier niveau occupé est un niveau anti-liant de type p*.

    Il contient 2 électrons et peut encore en recevoir deux autres.

    Si on ajoute 1 ou 2 électrons à la molécule S2 pour former S2- et S22- les deux électrons ajoutés viendront finir de remplir ce niveau anti-liant.

    Cela déstabilisera la molécule, l'indice de liaison diminuera et la longueur de liaison S-S augmentera.

    nl = 1/2( n - n*)

    Pour S2 : nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 8 - 4 ) = 2

    Pour S2- : nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 8 - 5 ) = 1,5

    Pour S22- : nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 8 - 6 ) = 1

    Si on enlève 1 ou 2 électrons à la molécule S2 pour former S2+ et S22+ les deux électrons enlevés partiront de ce niveau anti-liant.

    Cela stabilisera la molécule, l'indice de liaison augmentera et la longueur de liaison S-S diminuera.

    nl = 1/2( n - n*)

    Pour S2 : nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 8 - 4 ) = 2

    Pour S2+ : nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 8 - 3 ) = 2,5

    Pour S22+ : nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 8 - 2 ) = 3

    Il est donc facile d'attribuer les diverses longueurs de liaisons aux diverses espèces :

     

    S22+

    S2+

    S2

    S2-

    S22-

    Indice de liaison

    3

    2,5

    2

    1,5

    1

    d S-S (A°)

    1,72

    1,79

    1,88

    2

    2,20

     

    Exercice 4 :

    On donne les énergies des orbitales atomiques des atomes de carbone et d’oxygène exprimées en eV.

    Carbone : 1s (-307 eV) ; 2s (-19 eV) ; 2p (-11,7 eV)

    Oxygène : 1s (-560 eV) ; 2s (-33,7 eV) ; 2p (-17,1 eV)

    1) Molécules C2 et O2

    a) Construire sur un même graphique les diagrammes énergétiques de C et O.

    b) Pour une de ces molécules il y a une forte interaction sp. Laquelle ?

    c) L’interaction sp est négligeable pour l’autre. Laquelle ?

    d) Construire le diagramme des Orbitales moléculaires de C2 et de O2.

    e) Ces deux molécules peuvent donner chacune un cation et un anion. Quand on observe les longueurs de liaisons on trouve :

    dO2- > dO2 > dO2+ et dC2+ > dC2 > dC2-

    Justifier ces résultats.

    f) Dans la série O2 , O2+ et O2- quelle est la molécule dont l’énergie de dissociation est la plus élevée ? Pourquoi ?

    2) Molécule CO

    On donne les énergies des O.M de CO en eV :

    -560 (1 s) ; -307 (2 s) ; -40,5 (3 s) ; -19,9 ( 4 s) ; -15,8 (1 p) ; -13,5 (5 s) ;

    7,1 (2 p) ; 25,3 (6 s)

    a) Construire le diagramme des O.M correspondant.

    b) Quand on passe de CO à CO+, la distance de liaison ne varie pratiquement pas. Justifiez ce résultat expérimental.

    Corrigé

    Molécules C2 et O2

     

    1. Diagramme énergétique des Orbitales Atomiques :

     

    Seules les orbitales de valence sont prises en compte, les électrons de cœur n'intervenant pas dans les propriétés chimiques.

    Les interactions sp seront importantes pour C2 et négligeables pour O2.

    En effet, l'écart Dsp est faible dans le cas du Carbone ( Dsp = 19 -11,7 = 7,3 eV) et important dans le cas de l'Oxygène ( Dsp = 33,7 -17,1 = 16,6 eV).

    e)

    Cas de O2

    La configuration électronique de O2 peut s'écrire :

    s12 - s1*2 - s22 - p12 - p22 - p1*1 - p2*1 - s2*0

    L'indice de liaison dans O2 est de :

    nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 8 - 4 ) = 2

    Si on ajoute un électron pour former O2- l'électron supplémentaire se placera sur le premier niveau vacant (non complètement occupé) c'est à dire ici p1*.

    L'ajout d'un électron sur un niveau anti liant déstabilise la molécule, cela se traduit par une diminution de l'énergie de dissociation et à une augmentation de la longueur de la liaison. On peut vérifier cela en calculant l'indice de liaison dans O2-.

    nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 8 - 5 ) = 1,5

    Si on enlève un électron pour former O2+ l'électron partant sera celui de plus haute énergie c'est à dire situé sur le dernier niveau occupé, ici p1* ( ou p2* ) .

    Le départ d'un électron sur un niveau anti liant stabilise la, cela se traduit par une augmentation de l'énergie de dissociation et à une diminution de la longueur de la liaison.

    On peut vérifier cela en calculant l'indice de liaison dans O2+.

    nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 8 - 3 ) = 2,5

    Finalement on retrouve bien l'ordre des longueurs de liaison :

    d O2+ < dO2 < d O2-

    Règles :

    Plus une liaison est forte (indice de liaison élevé) et plus sa longueur est courte.

    Plus une liaison est faible (indice de liaison faible) et plus sa longueur est grande.

    Cas de C2

    La configuration électronique de C2 peut s'écrire :

    s12 - s1*2 - p12 - p22 - s20 - p1*0 - p2*0 - s2*0

    L'indice de liaison dans C2 est de :

    nl = 1/2 ( n - n* ) = 1/2 ( 6 - 2 ) = 2

    Si on ajoute un électron pour former C2- l'électron supplémentaire se placera sur le premier niveau vacant (non complètement occupé) c'est à dire ici s2.

    L'ajout d'un électron sur un niveau liant stabilise la molécule, cela se traduit par une augmentation de l'énergie de dissociation et à une diminution de la longueur de la liaison. On peut vérifier cela en calculant l'indice de liaison dans C2-.

    nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 7 - 2 ) = 2,5

    Si on enlève un électron pour former C2+ l'électron partant sera celui de plus haute énergie c'est à dire situé sur le dernier niveau occupé, ici p1( ou p2 ) .

    Le départ d'un électron sur un niveau liant déstabilise la molécule, cela se traduit par une diminution de l'énergie de dissociation et à une augmentation de la longueur de la liaison. On peut vérifier cela en calculant l'indice de liaison dans C2+.

    nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 5 - 2 ) = 1,5

    Finalement on retrouve bien l'ordre des longueurs de liaison :

    d C2+ > d C2 > d C2-

    Règles :

    Plus une liaison est forte (indice de liaison élevé) et plus sa longueur est courte.

    Plus une liaison est faible (indice de liaison faible) et plus sa longueur est grande.

     

    f) Par le même raisonnement on trouve que l'ordre croissant de stabilité est :

    O2- < O2 < O2+

    Plus une molécule est stable et plus son énergie de dissociation D est élevée donc :

    D O2- < D O2 < D O2+

    Règles :

    Plus une liaison est forte (indice de liaison élevé) et plus son énergie de dissociation est élevée.

    Plus une liaison est faible (indice de liaison faible) et plus son énergie de dissociation est faible.

     

    2) Molécule CO :

    Attribution des caractères liant ou anti-liant aux diverses orbitales moléculaires :

    Le modèle qualitatif décrit dans le cours pour les molécules homo-nucléaires est un peu trop simpliste pour pouvoir décrire correctement toutes les molécules. Des calculs très complexes sont en réalité nécessaires pour cela. Nous n'aborderons pas ici de tels calculs, nous allons tout de même voir "qualitativement" dans ce cas les modifications qu'on peut y apporter.

    On reconnaît le schéma typique d'une molécule avec interactions sp par l'ordre d'apparition des diverses orbitales moléculaires:

    3s - 4s - 1p - 5s - 2p - 6s

    A priori on doit donc avoir les caractères suivants :

    3 s: orbitale liante (contient 2 électrons)

    4s : orbitale anti-liante (contient 2 électrons)

    1p : orbitale liante (contient 4 électrons)

    5s : orbitale liante (contient 2 électrons)

    2p : orbitale anti-liante (contient 0 électrons)

    6s : orbitale anti-liante (contient 0 électrons)

     

    S'il en est ainsi l'indice de liaison de CO est de :

    nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 8 - 2 ) = 3

    Le dernier niveau occupé 5s est un niveau liant et si on arrache un électron pour former CO+ on déstabilise la molécule, l'indice de liaison diminue et la longueur de liaison devrait donc augmenter.

    Pour CO+ : nl = 1/2( n - n*) = 1/2 ( 7 - 2 ) = 2,5

    En fait, la longueur de liaison reste pratiquement inchangée. Cela s'explique par le fait que les orbitales moléculaires ne sont pas toujours franchement liantes (ou anti-liantes). Si leur énergie est très proche des énergies des orbitales atomiques, la stabilisation (ou la déstabilisation) sont en pratique très faibles.

    Ainsi, l'orbitale 5s n'est en réalité que très faiblement liante, le fait d'enlever un électron de cette orbitale ne va donc que très peu déstabiliser la molécule et la longueur de liaison ne va en fait que très faiblement varier.

    Exercice 5 :

     

    La molécule de monoxyde d’azote NO est paramagnétique.

    Cette molécule possède un nombre impair d'électrons, il s'agit d'un Radical.

    L'électron célibataire est représenté par un point.

     

     Ce modèle rend-il compte de son paramagnétisme ?

    La molécule possédant un électron célibataire est donc bien paramagnétique.

     

    (on supposera qu’il y a intéraction s-p)

    L'atome d'Oxygène étant plus électronégatif que l'atome d'Azote ces niveaux énergétiques sont plus bas.

     

    Il y a bien un électron célibataire (sur un niveau p*), la molécule est donc bien paramagnétique.

    On utilise la formule approchée de calcul des longueurs de liaisons.

    R (A°) = 0,215 (n*2/Z*) + 0,148 n* + 0,225

    dA-B = 1,11 dCalc - 0,203

    Liaison double = 86 % de la simple - Liaison triple = 78% de la simple

    On obtient :

    Z*N = 3,9

    n*N = 2

    RN = 0,742 A°

    Z*O = 4,55

    n*O = 2

    RO = 0,71 A°

     

    LNO Simple : 1,41 A° - LNO Double : 1,21 A° - LNO Triple : 1,10 A°

    La longueur expérimentale de 1,15 A° est intermédiaire entre la double et la triple liaison.

    Le calcul de l'indice de liaison confirme ce calcul approché :

    nl = 1/2 ( 8 - 3 ) = 2,5

     

    L'ionisation de NO en NO+ correspond à l'enlèvement d'un électron anti-liant et stabilise donc la molécule.

    L'ion NO+ est donc facile à obtenir.

    On remarque que NO+ est iso-électronique de N2 (10 électrons) sont indice de liaison est 3.

    La liaison N-O sera plus courte dans NO+ que dans NO.

     

     

     

    Exercice 6 :

    1. Décrire la molécule de dichlore Cl2 dans le modèle C.L.O.A -O.M
    2.   

    3. La longueur de liaison mesurée expérimentalement pour la molécule Cl2 dans son état fondamental est de 199 pm. Pour l'ion moléculaire Cl2+ on trouve une distance de liaison de 189 pm seulement. Pour le premier état excité de la molécule Cl2 la distance de liaison est de 247 pm. Expliquer ces variations. (1 pm = 10-12 m)

    Pour Cl2

    Indice de liaison : nl = ( 8 - 6 ) / 2 = 1

    Calcul approché de la longueur de liaison :

    Z*Cl = 17 - 6*0,35 - 8*0,85 - 2 = 6,1

    n2/Z* = 1,475

    L (A°) = 0,239 S (n*2/Z*) + 0,164 S n* + 0,297

    L (A°) = 0,239 *2 *1,475 + 0,164 * 2 * 3 + 0,297 = 1,986 A°

    Bon accord avec la valeur expérimentale de 1,99 A°.

    Pour Cl2+

    On arrache un électron anti-liant, la molécule est stabilisée, l'indice de liaison augmente et la longueur de liaison diminue.

    Indice de liaison : nl = ( 8 - 5 ) / 2 = 1,5

    Pour une double liaison on devrait avoir 0,86 * 1,986 = 1,847 A° la longueur de liaison expérimentale de 1,89 A° est bien intermédiaire entre simple et double liaison.

    Premier état excité de Cl2 :

    L'excitation fait "sauter" un électron du dernier niveau occupé p* au premier niveau libre s*. La molécule est fortement déstabilisée et la longueur de liaison augmente sensiblement.

    Remarque : L'indice de liaison ne varie pourtant pas puisque nombre d'électron liants et non-liants ne sont pas modifiés.

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